29.07.1968
Le Capitaine Ngouabi est arrêté et gardé à la Gendarmerie Nationale à Brazzaville sur les instructions du Président Massamba-Débat.
POURQUOI ?
Le Capitaine Marien Ngouabi n’a pas l’intention de faire un coup d’Etat, mais il est tout simplement parmi tous ceux qui souhaitent que la direction politique du pays trouve des voies pouvant guérir les maux dont souffre la révolution congolaise. C’est ainsi que le Capitaine Ngouabi va devenir l’un des camarades qui constituent pour le Président Massamba-Débat, des éléments dangereux à écarter ou à éliminer de la scène politique au Congo, et pourtant, il s’agit ici des éléments progressistes décidés coûte que coûte à faire triompher la révolution socialiste au Congo.
Effectivement le 25 juin 1966, le Président Massamba-Débat rend publique une Décision faisant du Capitaine Ngouabi un simple Soldat de 2ème Classe.
Le 27 Juin 1966, un Mouvement Populaire de protestation manifeste contre la Décision prise par le Président Massamba-Débat. Le Capitaine Ngouabi est maintenu dans son grade.
Au cours de la même année (1966), le Capitaine Ngouabi étant déjà affecté au bureau d’études de l’état-major général de l’armée populaire nationale, où il est resté sans attributions précises, met donc à profit ce temps creux de sa carrière militaire écrivant un Ouvrage intitulé : « Soldat du peuple »
En Juillet 1968, restant toujours sans attributions précises, le Capitaine Ngouabi se rend à Fort-Rousset (Owando), son village natal pour y passer un petit séjour. Ensuite, il revient à Brazzaville où il va être arrêté le 29 Juillet 1968.
(source ou reponse de Jean Guy Bambi "Chronologie des principaux faits et evenements au Congo")