Le Congo est un pays en développement, inclus dans l'Initiative des pays pauvres très endettés (IPPTE). Le point d'achèvement de l'initiative PPTE a été atteint en janvier 2010, avec l'approbation de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.

L'économie congolaise repose principalement sur l'exploitation des hydrocarbures le long de la côte Atlantique; cette activité représente environ 90 % des exportations du pays. La production est de l'ordre de 240 000 barils par jour, dont la plus grande partie est assurée par les sociétés Total (champs de Nkossa, Libondo, et surtout Moho Bilondo, entré en production en avril 2008), Eni et Maurel & Prom, en partenariat avec la Société nationale des pétroles du Congo. L'exploration et la production pétrolières, concentrées dans la périphérie de Pointe-Noire, en font la capitale économique de la république du Congo .

Le bois représente une part importante des exportations du Congo, dont la surface est couverte de forêts à près de 60 %, pour un total de vingt-et-un millions d'hectares. On peut distinguer deux grandes zones d'exploitation forestière, l'une dans le Sud du pays (massifs du Mayombe et du Chaillu), où l'on trouve notamment de l'okoumé et du limba, et l'autre tout à fait au Nord (sapelli, sipo), notamment autour de la ville de Pokola, centre des activités de la Congolaise industrielle des bois.

La plus grande partie de la production agricole (manioc, fruits et légumes) est consommée localement; néanmoins, la Société agricole et de raffinage industriel du sucre (SARIS), implantée à Nkayi, dans la Bouenza, commercialise ses produits dans d'autres pays d'Afrique centrale. L'activité industrielle, peu développée, repose sur la production de biens principalement destinés à la consommation locale: cigarettes, ciment, textile, savon, boissons alcoolisées, chaussures, etc. Étant donné les projets d'exploitation du fer, de bois, et autres, on peut croire à un bon développement du Congo au cours des 10 prochaines années.

Revenus pétroliers
Les ressources pétrolières du Congo sont gérées par une compagnie pétrolière d’État (la Société nationale des pétroles du Congo ou SNPC). Les revenus pétroliers de l'État congolais se chiffrent à environ six milliards US. Depuis 1976, le raffinage du pétrole est effectué à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo . Il fournit 90 % des recettes de l'État, et constitue le même pourcentage des exportations. Avec une croissance annuelle du PIB de 5 %, l'un des taux les plus forts d'Afrique, au début des années 1980, la forte croissance des revenus pétroliers a permis au Congo de financer des projets de développement à grande échelle. Par la suite, la chute des cours du brut a réduit de moitié le PNB. La dévaluation de 50 % du franc CFA, le 12 janvier 1994, a provoqué un taux record d'inflation de 61 % la même année.

Dette
L'enlisement dans la mauvaise gouvernance et le manque de stratégie pour le développement économique et social ont fait inscrire le Congo , malgré la richesse et la diversité de ses ressources, à l'initiative de Pays pauvre très endetté (PPTE). En 2010, le Club de Paris (groupe informel de créanciers publics) et le FMI annulent une partie de la dette d'un Congo au bord de la faillite, lui permettant de revenir à un endettement équivalent à 20 % du produit intérieur brut congolais. En mars 2017, le gouvernement annonce un endettement équivalent à 77 % du PIB, réévalué par le FMI à environ 8 milliards d’euros, soit 110 % du PIB. À la fin de l’année 2017, la République du Congo est ainsi pour la seconde fois en sept ans au bord de la faillite. Cette situation est due à l’effondrement des cours pétroliers mais aussi aux détournements de fonds massifs opérés par les cercles du pouvoir.
L’allègement de la dette par le FMI est soumis à un certain nombre de conditions, parmi lesquelles la renonciation aux préfinancements pétroliers (emprunter de l’argent contre la promesse d’un remboursement à moyen ou à long terme grâce à la production d’hydrocarbures) car ces prêts gagés sur les produits pétroliers sont souvent coûteux pour le pays, ne permettent pas de gérer sainement les comptes publics et servent souvent d'instrument au détournement d'une partie des revenus pétroliers (comme l'a notamment démontré l'affaire Gokana en 2005). Les autorités sont donc sommées d’engager des «réformes de gouvernance audacieuses et immédiates».
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